Essaouira : quand la mer et la lumière se rencontrent

En mars 2024, j’ai posé mes valises à Essaouira, petite perle de la côte marocaine. J’y suis resté quelques jours, le temps de me laisser absorber par son rythme, son vent constant et sa lumière presque irréelle.

Ici, tout semble construit pour dialoguer avec l’océan : les remparts usés par le sel, les portes bleues délavées par le soleil, les barques alignées comme des notes de musique.

Photographier Essaouira, c’est accepter que la lumière décide. Chaque heure transforme la ville : le matin, elle se pare de tons doux et poudrés, presque pastels. L’après-midi, le soleil frappe fort, dessinant des ombres nettes sur les murs blanchis à la chaux. Et le soir, lorsque le jour décline, la mer renvoie vers la médina une lumière chaude qui semble tout envelopper.

J’ai arpenté les ruelles étroites, appareil photo en main, laissant mes pas me guider vers les scènes du quotidien : un pêcheur réparant ses filets, un vendeur de pain échangeant quelques mots avec un voisin, des enfants jouant au ballon à l’ombre d’un mur. Chaque image était un mélange d’authenticité et de poésie brute.

Ce voyage m’a rappelé pourquoi j’aime la photographie : capter l’instant, mais aussi l’atmosphère, cette chose invisible qui donne vie à une image. Essaouira m’a offert tout ça — et plus encore.

C’est une ville qui ne se dévoile pas en un coup d’œil, mais qui se laisse apprivoiser au rythme de ses marées.

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